Évolutions archéologiques

A la hache et à la pelle

A Raeren, les premières fouilles « archéologiques » furent menées dès la fin du XIXe siècle par le vicaire J. Schmitz et l’industriel aixois Laurenz Adalbert Hetjens. Celui-ci était aussi collectionneur d’œuvres d’art. A l’époque, on appréciait tout spécialement le grès de la Renaissance : il était recherché par de nombreux collectionneurs.

Dr. O.E. Mayer bei einer Grabung in den 50er Jahren

Ces deux hommes découvrirent notamment l’atelier de Ian Emens Mennicken dans le quartier « Pfau ». Beaucoup de pièces d’apparat trouvées à cette époque sont passées entre les mains de collectionneurs avant d’aboutir dans les grands musées d’art artisanal.

Avec seau et brouette

Dans les années d’après-guerre, les travaux d’excavation liés au développement très rapide de la construction firent apparaître toujours plus des fosses à débris et des restes de fours à potiers. Les Drs M. Kohnemann et O.E. Mayer firent une première évaluation des nombreuses pièces découvertes et constituèrent ainsi la collection de base du Musée de la Poterie de Raeren.

Meterdicke Scherbenpakete kennzeichnen die Raerener Grabungen

Les couches de débris atteignaient parfois une épaisseur de plusieurs mètres. A cette époque, on trouva et analysa surtout la vaisselle d’usage courant, généralement inconnue jusque-là. En effet, la plupart des collections de musées ne disposent que de la céramique richement décorée de la Renaissance.

Au pinceau et à la truelle

A Raeren, les fouilles clandestines sont toujours à l’ordre du jour. Non seulement les fouilleurs clandestins subtilisent les biens culturels et historiques de la population locale, mais en plus, ils perturbent les données dont les archéologues pourraient tirer de précieuses conclusions et déduire de nouvelles connaissances.

Actuellement, les archéologues travaillent au pinceau et à la truelle et recourent aux méthodes scientifiques de fouilles les plus modernes.